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Le Moyen Age

11 janvier 2011

L'armada oubliée de la Chine impériale 3/3

 

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Zheng He explora, durant toutes ces longues années de voyage :

Il remonta la mer Rouge jusqu'en Égypte et descendit les côtes africaines jusqu'au Mozambique.

C'est à la suite d'une de ces expéditions qu'en 1414, le sultan de Malindi (dans l'actuel Kenya) inaugure des relations diplomatiques avec la Chine.

A la différence des Portugais, les voyages d'exploration entrepris par les Chinois ne débouchèrent pas sur une entreprise d'expansion outre-mer. L'autre expédition chinoise lointaine a été Le Voyage en Occident du moine Xuanzang pour rapporter d'Inde des textes bouddhiques. Les cartes marines chinoises circulaient dans le golfe Persique avec les marins arabes suivis de Vénitiens.

La plupart des récits furent retracés par Ma Huan (馬歡), fidèle compagnon de route de l'amiral Zheng He. Durant leurs voyages, Ma Huan a noté minutieusement des choses concernant la géographie, les lois, la politique, les conditions climatiques, l'environnement, l'économie, les coutumes locales. La compilation s'appelle en français Merveilles des océans (瀛涯勝覽).

 

L'armada oubliée de la Chine impériale 3/3

 

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11 janvier 2011

L'armada oubliée de la Chine impériale 2/3

 

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La flotte comptait environ 30 000 hommes et 70 vaisseaux à son apogée.

Après la découverte d'un gouvernail énorme lors de fouilles dans le sud-est de la Chine et en se fondant sur un récit datant de près de 100 ans après l'époque de Zheng He, certains spécialistes affirment que ces vaisseaux pouvaient atteindre 138 mètres de long et 55 mètres de large et comptaient neuf mâts.

Un parchemin bouddhiste datant de l'époque de Zheng He et représentant des vaisseaux à 4 mâts semble infirmer cette thèse : ceux-ci n'auraient alors mesuré qu'une soixantaine de mètres de long.

Cela reste toutefois bien supérieur aux 30 mètres de long et 8 mètres de large de la Santa Maria, la caraque de Christophe Colomb, qui sera construite environ 70 ans plus tard.

 

L'armada oubliée de la Chine impériale 2/3

 

11 janvier 2011

L'armada oubliée de la Chine impériale 1/3

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Zheng He (1371 – 1433) (鄭和, 郑和, pinyin : Zhèng Hé, EFEO : Tch'eng Ho, Wade-Giles : Cheng Ho, arabe : حجّي محمود [Hajji Mahmud]) était un eunuque chinois et un explorateur maritime célèbre.

Né en 1371 dans la province du Yunnan, dans le sud-ouest de la Chine, son nom initial était Mǎ Sānbǎo (馬 三保). Zheng He était un Hui, un Chinois han musulman. Il est également possible qu'il soit d'origine cham musulmane, lorsque le Royaume Champâ arrivait jusqu'à la bordure méridionale du Tonkin avec le Yunnan au Nord. Le préfixe honorifique Hajii (Al hajj) indique qu'il est allé à La Mecque, comme son père et son grand-père. Le trône impérial a eu plusieurs hauts dignitaires d'origines ethniques diverses, comme le Vénitien Marco Polo chargé de l'exploitation sel gemme par forages avec des derricks et du commerce de ce sel, monopole d'État.

On ne connaît que peu de choses sur son enfance. On sait qu'il était le fils d'un chef de la province alors mongole du Yunnan, jusqu'à son invasion par l'armée de l'empereur de Chine, pendant laquelle son père fut tué et lui capturé,castré à 9 ans, comme il était coutume pour les fils des chefs de guerre rivaux prisonniers, destinés à faire partie deseunuques de la Cour impériale (les eunuques possédaient beaucoup de pouvoir grâce à leur relation privilégiée avec l'empereur). Il gravit petit à petit les échelons et devint le grand eunuque impérial. Entré dans les faveurs de Yongle, le troisième empereur de la dynastie Ming, il changera son nom en Zheng He (en 1404).

Yongle désirait étendre les limites de la Chine, aussi bien vers le Nord (il transféra la capitale chinoise de Nankin à Pékin en 1409) que vers le sud (il occupe le royaume du Đại Việt en 1407). Il fait de Zheng He l'amiral de la flotte impériale, sans que celui-ci ne soit jamais allé en mer. Il lance la construction de centaines de navires à Nankin, sur le Yangzi Jiang (ce qui réduira de moitié la couverture forestière du sud de la Chine) et ordonne de grandes expéditions exploratrices dans tout l'océan Indien. En tant qu'amiral, Zheng He effectue sept voyages de1405 à 1433.

Le successeur de Yongle, Hongxi, ne soutint pas ces expéditions et Zheng He dut annuler celle qui était prévue.

Cependant, son règne fut éphémère et Xuande, le nouvel empereur, reprit les idées de Yongle et commanda une septième expédition, la plus importante de toutes et celle qui alla le plus loin.

 

L'armada oubliée de la Chine impériale 1/3

 

 

10 décembre 2010

Technologie d'orient au moyen-age 3/3

 

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Al-Djazari (Irak, vers 1135-après 1206), est un ingénieur arabe. Son vrai nom est Badii al-Zamane Abu al-Izz Ismaël ibn al-Razzaz al-Djazari et est surnommé Al-Djazari en raison de son origine d'al-Djazira en Mésopotamie. Il est l'un des plus grands ingénieurs du monde arabe au Moyen Âge. Nous savons très peu de choses sur lui malgré ses nombreuses innovations mécaniques. Tout ce que nous savons à son sujet se trouve dans son livre de la connaissance des procédés mécaniques (Kitab fi ma‘rifat al-hiyal al-handasiyya) 1206. 

Technologie d'orient au moyen-age 3/3

10 décembre 2010

Technologie d'orient au moyen-age 2/3

 

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L'extension du monde arabo-musulman a mis en contact plusieurs civilisations différentes : l'empire arabe, construit à partir du VIIe siècle, prend le contrôle politique des territoires anciennement hellénisés (Alexandrie d'Égypte par exemple). Les savants musulmans ont donc pu consulter les ouvrages scientifiques de l'antiquité. Au VIIe siècle, les Arabes détruisent l'empire sassanide et sauvegardent le savoir de l'ancienne Perse.
Les conquérants arabes se sont trouvés en contact avec la civilisation indienne, à l'est. Ils ont aussi rencontré les Chinois pendant le règne du premier abbasside Abû al-`Abbâs à la victoire de Talas. Cette victoire a été l'occasion d'acquérir un certain nombre de techniques chinoises dont celle de la fabrication du papier. Le papier a rapidement remplacé le parchemin dans le monde musulman : des manufactures furent créées à Samarkand, Bagdad, Damas et au Caire.
Les dirigeants musulmans ont encouragé la recherche scientifique et la diffusion du savoir : Harun ar-Rachid (calife de 786 à 809) imposa l'usage du papier dans toutes les administrations de l'empire. Al-Mamun, calife de 813 à 833, avait réuni à Bagdad des savants de tous horizons, quelles que soient leurs croyances. Féru d'astronomie, il crée en 829, dans le quartier le plus élevé de Bagdad, près de la porte Chammassiya (du Soleil), le premier observatoire permanent au monde, l'Observatoire de Bagdad, permettant à ses astronomes, qui avaient traduit le Traité d'Astronomie du grecHipparque, ainsi que son catalogue d'étoiles, d'étudier le mouvement des astres.En 832 fut fondée la Maison de la sagesse (Baït al-hikma).

Technologie d'orient au moyen-age 2/3

 

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10 décembre 2010

Technologie d'orient au moyen-age 1/3

 

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Les sciences et techniques islamiques se sont développées au Moyen Âge, dans le contexte politico-religieux de l'expansion arabo-musulmane. Le monde arabo-musulman est à son apogée du VIIIe siècle au milieu du XIIe siècle : c'est l'âge d'or de la science arabe.

Cette culture scientifique a pris son essor à Damas sous les derniers Omeyyades, puis à Bagdad sous les premiers Abbassides. Elle débute par une traduction accompagnée de lecture critique des ouvrages de l'Antiquité en physique, mathématique, astronomie ou encore médecine, traductions qui concourront à la genèse d'une culture arabe « classique ».

Dans ce contexte, la langue arabe, langue de l'islam, jouera un rôle essentiel comme outil et véhicule de cette culture qui n'est déjà plus une simple transmission de la pensée grecque car elle comporte de nombreuses innovations. La situation de carrefour de l'Empire arabe explique également en partie les influences indiennes voire chinoises.

 

 

Technologie d'orient au moyen-age 1/3

10 décembre 2010

Moyen Âge - L'âge des ténèbres 3/3

 

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L'assolement triennal fonctionnait de manière collective dans la plupart des terroirs. Son fonctionnement est conditionné à l'existence d'un saltus (friche, lande) à proximité, ou d'une forêt pour le renouvellement de la fertilité par l'élevage. Historiquement, la pratique de cet assolement est contemporaine de l'introduction de la charrue en Europe vers le IXe siècle : sa généralisation a permis la phase d'extension agraire et les défrichements des Xe, XIe et XIIe siècles.

 

 

Moyen Âge - L'âge des ténèbres 3/3 

9 décembre 2010

Moyen Âge - L'âge des ténèbres 2/3

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Le système social constitue une pyramide, au pied de laquelle se trouvent les paysans qui représentent 90% de la population et au sommet le roi. On distingue deux branches : la féodalité et le clergé. Sur ces branches, le prince et l'évêque sont au même rang. Dessous se trouvent les nobles, la petite noblesse et les propriétaires terriens.

C'est au XIe siècle qu'apparaît la bourgeoisie. À l'origine, le terme de bourgeois désigne l'habitant du bourg, et c'est donc le développement des villes en Europe qui a permis le développement de la bourgeoisie.

Or, les villes européennes présentent au Moyen Âge nombre de caractéristiques remarquables. Après l'effondrement de l'Empire romain, et en même temps que lui, de la structure urbaine sur laquelle il s'appuyait, une renaissance urbaine se dessine à partir du xie siècle.

Des milliers de villes naissent alors, mais sont bien souvent organisées selon un modèle encore campagnard, n'étant guère qu'un « regroupement rural », incluant dans leurs murs champs et jardins. Seules certaines d'entre elles vont réellement s'urbaniser, en mettant en place une nouvelle structure sociale ; elles jouent un rôle moteur évident, en Italie du nord, entre Loire et Rhin, et sur les côtes méditerranéennes ; elles voient se développer des corps de métiers, des marchands, une industrie, un commerce lointain qui leur permet de drainer des ressources, des banques. Déjà se développe une forme de bourgeoisie, et même, de capitalisme.

Moyen Âge - L'âge des ténèbres 2/3 

 

9 décembre 2010

Moyen Âge - L'âge des ténèbres 1/3


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Le terme « Moyen Âge » fut pour la première fois utilisé par les humanistes. En 1469, l'expression figure en latin - media tempestas - dans la correspondance de Giovanni Andrea dei Bussi (Johannes Andrea Bussi (de Buxis), évêque d'Aléria, premier bibliothécaire du Vatican et secrétaire du cardinal Nicolas de Cues. Flavio Biondo de Forlì le mentionne de même dans son ouvrage publié à Venise en 1483 Historiarum ab inclinatione Romanorum Imperii decades (« Décades historiques depuis le déclin de l’Empire romain »).  Le terme est pris en mauvaise part et traduit le mépris affiché des savants pour une époque jugée « obscure » ou « gothique ». Il faut attendre le XVIIIe siècle et les écrits d'Herder, de Joseph de Maistre ou d'Edmund Burke pour que la période reçoive un traitement historiographique plus généreux.

Moyen Âge - L'âge des ténèbres 1/3 

 

 

 

9 décembre 2010

Le mystère des cathédrales 6/6

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La plupart des grandes cathédrales de France sont inscrites au patrimoine mondial de l'UNESCO. Ces édifices immenses, vieux de plusieurs siècles, réclament une attention particulière de la part des spécialistes. Les chantiers mis en place pour leur restaurations permettent redécouvrir les techniques des constructeurs des cathédrales.

Le mystère des cathédrales 6/6

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